SUNRISE | Les Oilers ont joué un très bon match en lever de rideau de la finale de la Coupe Stanley, mais ce n’est pas suffisant et ils devront en faire plus.
• À lire aussi: Combattre le monstre à deux têtes
• À lire aussi: La soirée de la famille Maurice
• À lire aussi: Bobrovsky a impressionné tout le monde
Le hic, c’est que les Panthers ont pris l’avance 1 à 0 dans la série sans être exceptionnels et que les Oilers le savent.
«Si vous regardez les séries et notre parcours, il y a eu des hauts et des bas et des matchs que nous avons gagnés facilement pour perdre le suivant et vice-versa. Je ne pense pas qu’ils ont joué leur meilleur match et ils ne seront que meilleurs. Si vous regardez comment ils ont joué depuis le début des séries, je pense qu’ils vont nous en montrer plus», a mentionné avec beaucoup de lucidité l’entraîneur-chef des Oilers, Kris Knoblauch.
Son équipe devra faire preuve de plus d’opportunisme lors du deuxième match, lundi soir, pour ne pas rentrer à la maison en déficit de deux parties.
Rebondir
Toujours calme et posé, Ryan Nugent-Hopkins n’est certainement pas affecté par ce faux départ. Il a souligné que les Oilers réagissaient bien à ce genre de situation.
«La façon dont nous avons joué est encourageante, nous avons fait beaucoup de bonnes choses. C’est une de nos particularités cette saison, nous avons cette capacité de rebondir. Même au cours des séries, nous avons été capables de le faire alors nous devons être confiants, mais savons aussi qu’ils vont élever leur jeu.»
Pour sa part, l’un des moteurs offensifs de l’équipe, Leon Draisaitl, sait que l’équipe est capable de créer des chances de marquer. Elle l’a d’ailleurs fait à plusieurs reprises dans la défaite de 3 à 0, samedi.
«Nous avons créé beaucoup de chances, surtout dans les deux premières périodes, et nous allons continuer d’en créer.»
Le mur Bobby
Pour l’emporter, les Oilers devront trouver une façon de battre Sergei Bobrovsky, qui a bloqué 32 tirs et récolté le jeu blanc dans la première rencontre. On peut dire qu’il a volé le match.
«Il a fait de gros arrêts, a convenu Kris Knoblauch. Il y a eu des occasions ratées, qu’on ait raté le filet ou qu’on n’ait pas été capables d’obtenir le tir souhaité. C’est juste de dire qu’il a très bien joué, mais il y a des choses que nous aurions pu contrôler pour mieux tirer profit de nos chances.»
Alors, comment évite-t-on que le brio de Bobrovsky affecte la confiance des joueurs?
«Nous allons jouer à notre façon, nous allons contrôler ce que nous pouvons contrôler, a insisté Knoblauch. Nous ne pouvons pas contrôler ce que fait la Floride en échec avant et en couverture défensive et c’est la même chose pour leur gardien. Nous allons donc devoir nous placer dans des situations où nous pouvons obtenir de bonnes chances de marquer et tâcher d’en profiter.»
Problèmes défensifs
Les Oilers n’ont pas été aidés par le jeu erratique de la deuxième paire de défenseurs, Darnell Nurse et Cody Ceci, qui ont été présents sur la glace contre les deux premiers buts des Panthers.
Knoblauch pourrait être tenté d’apporter un changement pour donner un autre élan à son équipe. Il l’a fait contre Dallas en retirant le Québécois Vincent Desharnais après la troisième rencontre. Son équipe a ainsi surmonté un recul de 2-1 dans la série et remporté les trois matchs suivants. Desharnais pourrait maintenant revenir dans la formation.
«Nous cherchons l’équilibre entre ce qui est bon pour ces deux joueurs et ce qui l’est pour les six défenseurs. Nous sommes ouverts aux expériences en faisant quelques changements, mais rien n’est encore décidé», a indiqué Knoblauch.